Laboratoire junior Nombres et Mots

Les deux fondatrices et co-responsables du projet

Emeline Comby

Elle est spé­cia­li­sée dans les repré­sen­ta­tions que les popu­la­tions loca­les pro­dui­sent à l’égard de leur envi­ron­ne­ment et plus spé­ci­fi­que­ment des milieux flu­viaux, au cours du XXe siècle. Doctorante à l’Université Lyon 3, ses tra­vaux por­tent sur une géo­his­toire des dis­cours média­ti­ques de presse écrite au sujet des fleu­ves Rhône et Sacramento. Elle par­ti­cipe au Programme « Eaux et ter­ri­toi­res » financé par le MEDDAT dans le Projet Créateurs de Drôme et au pro­gramme « Risques natu­rels : Compréhension et Maîtrise » dans le Projet GESTRANS (ANR). Les résul­tats de ces tra­vaux ont été valo­ri­sés lors de col­lo­ques sur les ris­ques perçus par les popu­la­tions loca­les (en mai 2010 à Rouen, en sep­tem­bre 2010 à Liessies, en juin 2012 à Lyon) et sur le patri­moine natu­rel (col­lo­que à Rouen en mars 2011, par­ti­ci­pa­tion à un ouvrage col­lec­tif aux PUR dirigé par N. Dris, col­lo­que à Pau en sep­tem­bre 2011). Des arti­cles sur ces thé­ma­ti­ques sont publiés notam­ment dans (Revue du Nord et VertigO). La par­ti­cu­la­rité de son tra­vail réside dans son maté­riel (la presse) et dans ses métho­des quan­ti­ta­ti­ves et qua­li­ta­ti­ves expli­ci­tés lors d’un col­lo­que à portée métho­do­lo­gi­que (Théo Quant en février 2011 http://thema.univ-fcomte.fr/theoq/f...) et par deux arti­cles de vul­ga­ri­sa­tion scien­ti­fi­que sur le site Internet de Géoconfluences.

Stéphanie de Carrara

Inscrite en doc­to­rat à l’ENS de Lyon, elle tra­vaille sur le rôle des usages locaux dans la ges­tion des zones humi­des à tra­vers un exem­ple fran­çais et un exem­ple ita­lien. Les recueils de ces usages, confron­tés aux dif­fé­ren­tes lois sur l’eau, occu­pent donc une place impor­tante dans sa thèse. Elle s’inté­resse par ce biais aux liens entre des dis­cours juri­di­ques com­pé­tents à dif­fé­ren­tes échelles, appré­hen­dés à tra­vers ce corpus, et les évolutions des pra­ti­ques et des pay­sa­ges des étangs de la Dombes et des valli da pesca de Vénétie. Ses pre­miers résul­tats ont été valo­ri­sés à plu­sieurs occa­sions. Elle a ainsi par­ti­cipé au sémi­naire « Géographie & droit – géo­gra­phie du droit » orga­nisé par l’UMR 8586 PRODIG entre sep­tem­bre 2010 et octo­bre 2011. Elle a également pré­senté une com­mu­ni­ca­tion au col­lo­que « Hydrosystèmes conti­nen­taux et ter­ri­toi­res euro­péens confron­tés aux dif­fé­ren­tes lois sur l’eau » orga­nisé par le Comité National Français de Géographie (CNFG) et l’Université de Lausanne en juillet 2011 et dont les actes vont être publiés.

Les membres du projet

Matthieu Decorde

Matthieu Decorde en contrat d’ingé­nieur d’étude en déve­lop­pe­ment infor­ma­ti­que à l’ENS de Lyon dans le cadre de l’équipex Matrice. Après avoir obtenu son Master d’Image et Intelligence arti­fi­cielle à l’uni­ver­sité de Dijon, il rejoint le projet Textometrie (ANR) dirigé par Serge Heiden au sein du labo­ra­toire ICAR pour conti­nuer le déve­lop­pe­ment et par­ti­ci­per à la concep­tion de l’évolution de la pla­te­forme open-source TXM (logi­ciel d’explo­ra­tion et d’ana­lyse de corpus de textes). http://tex­to­me­trie.ens-lyon.fr/ A la fin de ce projet, il a conti­nué à tra­vailler sur cette pla­te­forme pour dif­fé­rents pro­jets : le projet Corptef (ANR - Céline Guillot) pour étendre la ver­sion WEB de la pla­te­forme TXM ; les pro­jets GGHF (FRE ILF - Sophie Prevost) et Graal (Rhône-Alpes Cluster 13 - Christiane Marchello-Nizia) pour ajou­ter des fonc­tion­na­li­tés dans TXM ; mais aussi avec l’UMR 5600 EVS (Univ-Lyon3 - Yves-François Le Lay) pour ajou­ter des fonc­tion­na­li­tés sta­tis­ti­ques R (moteur sta­tis­ti­ques de TXM) et pour inté­grer le tra­vail de trans­crip­tion d’entre­tiens (Transcriber) des élèves du Master STDDAD de l’ENS de Lyon (2010-2011).

Claire Deslauriers

Doctorante en lit­té­ra­ture à l’ENS de Lyon, son tra­vail de doc­to­rat repose sur une étude lin­guis­ti­que et sty­lis­ti­que du mor­phème « etc » chez Stendhal. Elle a rejoint le labo­ra­toire junior en 2012.

Laëtitia Faivre

Son tra­vail de doc­to­rat en lin­guis­ti­que alle­mande et fran­çaise sur l’ouver­ture d’énoncé en alle­mand et en fran­çais porte sur le début de phrase en alle­mand, ce qui a permis de poser les jalons d’une réflexion sur la phrase et le texte et d’amor­cer une com­pa­rai­son avec le fran­çais. Ce sujet com­porte un double enjeu défi­ni­tion­nel, impli­quant à la fois les fron­tiè­res exté­rieu­res et les démar­ca­tions inter­nes de l’énoncé. La mise en regard de l’alle­mand et du fran­çais inter­roge en outre la pos­si­bi­lité d’un dis­po­si­tif de des­crip­tion commun cohé­rent et opé­rant, dans une pers­pec­tive syn­taxi­que et tex­tuelle. Son corpus se com­pose essen­tiel­le­ment de textes du phi­lo­so­phe alle­mand Peter Sloterdijk et de leur tra­duc­tion par Olivier Mannoni. Elle a par­ti­cipé au col­lo­que d’agré­ga­tion sur l’ouver­ture d’énoncé (Satzanfang) en jan­vier 2011 ainsi qu’à la jour­née d’étude LYLIA en avril 2011. L’arti­cle « Heidelberg par ses mots. Esquisse d’une ana­lyse lexi­cale et dis­cur­sive de l’espace urbain » vient de paraî­tre dans l’ouvrage col­lec­tif Städtischer Raum im Wandel. Modernität – Mobilität – Repräsentationen/Espaces urbains en muta­tion. Modernités – mobi­li­tés – repré­sen­ta­tions, édité par Gabriele B. Clemens et al. (Akademie Verlag, Berlin, 2011).

Bertrand Morandi

Son sujet de thèse s’inti­tule Approche glo­bale et cri­ti­que de la res­tau­ra­tion des riviè­res en France et à l’étranger : du concept à l’évaluation. Éléments pour l’aide à l’action. Ce tra­vail est effec­tué dans le cadre d’une conven­tion Office Nationale de l’Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA) – UMR 5600 EVS pour la période 2011-2013. La sta­tis­ti­que tex­tuelle est envi­sa­gée dans la pers­pec­tive d’une ana­lyse syn­chro­ni­que et dia­chro­ni­que de la défi­ni­tion et de l’emploi des concepts (res­tau­ra­tion, rena­tu­ra­tion, réha­bi­li­ta­tion, etc.) et du trans­fert de ces mêmes concepts entre les dif­fé­ren­tes sphè­res (scien­ti­fi­ques, ges­tion­nai­res, etc.) impli­quées dans le domaine de la res­tau­ra­tion. Ainsi, les sens donnés à ces mots varient dans le temps mais aussi selon les enjeux qu’ils por­tent pour les dif­fé­rents acteurs. Actuellement un de ses arti­cles pour la revue Natures Sciences Sociétés est sous presse : « Recensement des actions de res­tau­ra­tion de riviè­res visi­bles sur Internet : bilan opé­ra­tion­nel et pers­pec­ti­ves ». Il par­ti­cipe actuel­le­ment à l’orga­ni­sa­tion d’un cycle de Séminaires jeunes cher­cheurs (UMR 5600 EVS / ONEMA) inti­tulé « Perception et Gestion envi­ron­ne­men­tale des milieux aqua­ti­ques » orga­nisé à l’ENS de Lyon qui place la ques­tion de la rela­tion entre scien­ti­fi­ques et ges­tion­nai­res au cœur des débats. Pour plus d’infor­ma­tions, http://per­cep­tion-aqua.ens-lyon.fr

Yannick Mosset

Doctorant à Bordeaux 3, en thèse de langue et lit­té­ra­ture médié­vale, sous la direc­tion de Danièle James-Raoul, ses études por­tent sur dif­fé­rents corpus de lit­té­ra­ture médié­vale, en témoi­gne le titre pro­vi­soire de sa thèse : Les dis­cours du pos­si­ble dans les romans en vers (12e - 13e siè­cles) : éléments de sty­lis­ti­que. Il tra­vaille sur les romans médié­vaux en vers à tra­vers une appro­che sty­lis­ti­que (réflexion sur le style d’auteur, le style de genre et l’expres­si­vité dans la langue) ; en paral­lèle il cher­che à lier lin­guis­ti­que (lexi­co­lo­gie, sty­lis­ti­que) et ana­lyse de l’ima­gi­naire. Parmi ses tra­vaux récents, il faut citer : « Le Style ten­ta­cu­laire : déploie­ments d’une notion », Acta Fabula, 2010, 11:9, Dossier cri­ti­que : Pensées du style, http://www.fabula.org/revue/docu­men.... Il a par­ti­cipé du 25 au 30 juillet 2011 au 23e Congrès Triennal de la Société Internationale Arthurienne à Bristol pour pré­sen­ter ses recher­ches sur la « Saillance du sub­stan­tif dans le Roman de Tristan de Thomas ». Il a notam­ment rédigé la partie langue du volume des éditions Atlande sur le Roman de Tristan de Béroul.

Tom Rainsford

Spécialiste en lin­guis­ti­que, plus pré­ci­sé­ment en l’his­toire de la langue fran­çaise avec une for­ma­tion de lan­gues (licence de fran­çais et d’ita­lien) et de lin­guis­ti­que (master), il a récem­ment sou­tenu sa thèse de doc­to­rat sous la direc­tion de Wendy Bennett à l’uni­ver­sité de Cambridge inti­tu­lée The Emergence of Group Stress in Medieval French (L’Émergence de l’accent de groupe en fran­çais médié­val). Dans le cadre de la thèse, il a cons­truit un corpus de fran­çais médié­val annoté en syn­taxe et en métrie. Les études pré­sen­tées com­bi­nent ces deux cou­ches d’anno­ta­tion pour effec­tuer une ana­lyse quan­ti­ta­tive sur l’inte­rac­tion de la syn­taxe et de la pho­no­lo­gie dans l’évolution pro­so­di­que de la langue. Il est actuel­le­ment ingé­nieur d’études à l’UMR ICAR 3 de l’ENS de Lyon, financé par le projet ANR/DFG SRCMF « Syntactic Reference Corpus of Medieval French ».

Les membres associés

Le labo­ra­toire junior est ouvert à toute per­sonne inté­res­sée par les nom­bres et les mots. Cette liste s’étoffera donc par la suite. Pour être inté­gré à cette équipe de recher­che, il suffit de nous envoyer un mail.